Le représentant des victimes devant la CPI, Gilles Devers, et une délégation de quatre personnes qui l’accompagnaient ont déposé la plainte auprès du procureur de la Cour.
S'adressant à la presse, Devers a affirmé que les actes israéliens à Gaza constituent des facteurs du crime de génocide.
« La CPI enquête actuellement sur les crimes de guerre dans le cadre d'une enquête connexe.
Le crime de génocide devrait également être inclus dans cela », a-t-il déclaré ajoutant que le fait de forcer plus d’un million de personnes à être déplacées et de couper l’accès à l’eau, à l’énergie, à la nourriture et aux médicaments indique qu’Israël veut l’anéantissement total de la population de Gaza.
S'adressant également à la presse, Pierre Galand, ancien sénateur belge, a exhorté le ministère belge des Affaires étrangères à reconnaître l'État de Palestine dans les plus brefs délais.
« Nous sommes ici pour protéger les droits de l’homme et rendre la justice », a-t-il déclaré.
Abdelmajid Mrari, chef de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à l'Alliance pour la liberté et la dignité, basée à Bruxelles, a noté que la CPI dispose d'une autorité judiciaire sur les crimes commis à Gaza.
Israël, comme l'ont révélé ses autorités politiques et militaires, veut nettoyer ethniquement Gaza des Palestiniens, a-t-il déclaré.
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